Notre contribution au monde.
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En outre, depuis une vingtaine d’années, face à la pollution atmosphérique, dans des bâtiments de plus en plus étanches, la bonne hygiène de l’air intérieur est devenue un enjeu croissant (ventilation).
Nos métiers sont relativement neufs puisque nés vers 1850. À cette époque un Français prenait en moyenne un bain tous les deux ans…
Si aujourd’hui, 99 % des habitations sont équipées de salle de bains, en 1978, il y avait encore un logement français sur quatre qui n’en possédait pas.
Les grands principes de l’hygiène sont connus depuis l’antiquité. L’usage du bain était répandu chez les Égyptiens, les Hébreux, les Assyriens, les Perses et les Chinois…
L’hygiène est d’abord une histoire de bains publics qui commence en Grèce, au VIe siècle avant notre ère, avec la pratique de l’entraînement physique et des bains publics contigus aux gymnases.
Chez les Romains les Thermes (thermæ, mot d’origine grecque qui signifie chaud) comptent parmi les plus impressionnants témoignages de l’art architectural antique. Les ingénieurs romains maîtrisaient déjà bon nombre des principes de l’hydraulique et de la distribution d’eau. Il fallait en effet beaucoup d’eau pour approvisionner ces thermes gigantesques : la capter, l’acheminer par des aqueducs et la stocker dans de monumentales citernes. On estime la consommation quotidienne d’eau à environ à 1 000 litres par habitant dans la Rome antique… contre environ 137 litres en France de nos jours. Voilà un des rares domaines où le monde moderne est plus frugal que le monde antique !
Contrairement à certaines idées reçues, le Moyen Âge fait une bonne place à l’hygiène. Elle redevient même un art de vivre : on se lavait pour être propre, mais aussi par plaisir. Se laver, se baigner, était donc une habitude dans les villes du Moyen Âge. On allait alors « aux étuves ».
À partir de la fin de la Renaissance, les bains disparaissent. Plus question de chanter les louanges du bain : il faut se méfier de l’eau et n’en user que très modérément. Les médecins de l’époque pensaient que le bain lui-même était malfaisant pour le corps, que les miasmes de la nature pénétraient d’autant plus facilement à l’intérieur du corps, que les pores sont dilatés sous l’effet de la chaleur, laissant un libre passage aux maladies. La toilette se résumait donc à des gestes d’ablutions du visage et des mains.
On se souvient que le seul rituel de lavage qu’observait Louis XIV consistait à se rincer les mains avec de l’esprit-de-vin. C’est que la toilette au XVIIe siècle cherchait précisément à éviter l’eau, considérée comme nocive, mais elle faisait, en revanche, une très large place aux parfums.
Partout en France les établissements de bains vont lentement se multiplier aux XVIIIe et XIXe siècle et associeront pour une grande part d’entre eux des piscines avec des cabinets de bain.
C’est à partir du milieu du XIXe siècle que se sont développés les adductions d’eau et les systèmes d’assainissement, permettant ainsi l’émergence des installations à domicile d’équipements sanitaires.
La culture de l’hygiène a été diffusée, à partir de la fin du XIXe siècle, par le corps médical, l’armée et les différents mouvements syndicaux. Les médecins eurent une influence décisive en matière d’information et « d’hygiénisation » de la population, luttant en cela contre les anciennes croyances. Les instituteurs favorisèrent l’acculturation progressive de générations d’enfants en matière d’hygiène corporelle. Dès 1883, l’école de Jules Ferry supprimait la leçon de catéchisme pour la remplacer par la leçon d’hygiène. Une « visite de propreté » des élèves fut instaurée chaque matin dans sa classe par l’instituteur.
La salle de bain, dans sa conception moderne, est d’origine britannique. Elle est une pièce tout entière consacrée à la toilette. Elle va peu à peu remplacer complètement les bains publics.
Qui donc a concrètement rendu cela possible ? Les plombiers-chauffagistes de ces deux derniers siècles qui sont au cœur de ce mouvement. Ce combat pour l’hygiène est permanent. Il se double aujourd’hui pour les chauffagistes-climaticiens du combat pour la transition énergétique. La décarbonation met concrètement en œuvre des solutions de maîtrise de la température intérieure des bâtiments avec des solutions moins (ou pas du tout) impactantes pour le climat.
L’espérance de vie était de 43 ans en 1850, contre 85 ans pour les femmes et 79 ans pour les hommes aujourd’hui. Ce doublement en deux siècles est ainsi dû à la réduction des guerres, aux progrès de la médecine, aux progrès de l’alimentation, et aussi aux progrès de l’hygiène que réalisent quotidiennement (entre autres) les professionnels de la plomberie-chauffage-climatisation-ventilation.
Notre métier disparaîtra-t-il ? Bien sûr que non : il fait partie des métiers essentiels pour l’humanité car il répond à des besoins primordiaux.
Bien sûr les solutions mises en œuvre vont fortement évoluer dans les années à venir : la nécessité de réduire encore nos consommations d’eau est là, les réponses techniques au besoin d’un chauffage non-impactant doivent être améliorées, les modes constructifs des bâtiments se transforment.
Tout va changer très vite dans nos mises en œuvre. Mais notre métier restera, beau, noble, pérenne, car aucun humain ne veut plus subir l’excès de chaleur ou de froid. Aucun humain ne veut revenir ni aux bains publics, ni à la saleté crasse.
Car notre contribution au monde est utile et positive !